La loi qui encadre la pratique de la pêche en eau douce est ordonnée par le Code de l’environnement. En fonction des particularités de chaque localité, des arrêtés préfectoraux viennent parachever les organisations nationales. De ce fait, il convient à chaque pêcheur de respecter la réglementation en vigueur. Découvrez ici ce qu’il faut savoir sur la pêche en eau douce.
Ce qu’il faut savoir sur la pêche en eau douce
Si pour les salmonidés, le quota pour la pêche en eau douce reste de dix (10) poissons par pêcheur et par jour, il existe actuellement un quota permis de trois (03) carnassiers (black-bass, sandre et brochet) par pêcheur et par jour, avec tout au plus deux (02) brochets. Et dans les eaux de 2e catégorie, les préfets peuvent accroitre les tailles minimums de capture pour le black-bass (40 cm), sandre (50 cm) et brochet (60 cm). En outre, il est demandé à tout pêcheur de se soumettre aux vérifications réalisées par les gardes et de présenter sa carte de pêche, son matériel, ses prises ainsi que sa bourriche. Le fait de contester ou de faire obstacle aux vérifications constitue une transgression pénale.
L’obligation d’avoir une carte de pêche, de respecter les zones de limitation et de prohibition de pêche
La carte de pêche est nécessaire pour toute pêche en eau douce en France et sur tout le territoire français. Elle permet de justifier que le pêcheur est un adhérent à un groupement agréé de protection de milieu aquatique et de pêche, et qu’il paie la redevance pour la défense des milieux aquacoles. Concernant le respect des zones de limitation et de prohibition de pêche, toute pêche est défendue dans les dispositifs qui garantissent le déplacement des poissons, les vannages, les ouvertures ainsi que les passages d’eau à l’intérieur des édifices. La pêche est strictement fixée à une ligne unique tenue à la main sur les fermetures sur 50 m en aval de ces ouvrages ainsi que les écluses. La pêche est autant défendue à partir des ouvrages d’abordage et d’ancrage du débarcadère de Bordeaux et de ses annexes. Enfin, la loi sur la pêche en eau douce condamne la pêche dans les réserves déterminées par arrêté préfectoral.
La pêche à la mouche
La pêche à la mouche requiert de l’adresse, de l’observation et notamment de l’outillage adapté. Sans ce dernier surtout, elle ne pourra se faire. La pêche à la mouche consiste à montrer un copiage de petit poisson dénommé « streamer », de larve nommée « nymphe » ou d’insecte appelé « mouche » au poisson en activité, de manière à ce que ce dernier prenne le piège pour une de ses proies incontestables. Cette technique de pêche en eau douce est particulièrement pratiquée en lacs de montagne ou en rivières de première catégorie. Elle vise notamment les salmonidés. Elle est très prisée des pêcheurs de truites et s’effectue à vue. Néanmoins, on la retrouve pareillement dans les eaux de seconde catégorie (réservoirs, étangs et autres) mais, dans ce cas, elle se focalise surtout sur les cyprinidés de surface tels que le rotengle et l’ablette.